Le fameux manuscrit de Voynich, 240 pages composées vers 1420, continue de passionner. Contenant des textes médicaux et alchimiques, des figures zodiacales et bien d’autres choses. Sauf que son écriture ne ressemble à rien de connu, et que le mystère reste entier : l’ouvrage n’a toujours pas été décodé. Et pourtant, les chercheurs cherchent…
Au cours des 300 dernières années durant lesquelles des érudits de tout poil ont tenté de percer l’énigme que pose le manuscrit, les hypothèses les plus diverses ont été avancées. On a envisagé qu’il puisse s’agir de latin, de sino-tibétain, ou encore d’arabe ou d’hébreu ancien. Cette dernière avait été avancée suite à l’examen par une intelligence artificielle – mais aucune n’avait encore convaincu. Ni révélé de preuves concluantes dans l’analyse.
Une équipe de chercheurs turcs vient de faire un pas de côté, qui apporte un nouvel éclairage. En effet, l’Ata Team Alberta, ATA de son petit nom, réunit la famille Ardiç, père et fils : ces derniers assuraient avoir déchiffré pour partie et traduit près de 30 % du texte.
Ahmet Ardiç, le père, est ingénieur électronicien et passionné de langues. Selon lui, on a toujours envisagé ce manuscrit Voynich comme étant une langue écrite, mais jamais comme la transcription d’une oralité. L’orthographe découlerait d’un style poétique, mais serait surtout phonétique, de sorte que l’auteur a rédigé les mots tels qu’il les entendait.